L'univers de Harry Potter

Jason Isaacs, qui est si merveilleusement menaçant en Capitaine Crochet dans le nouveau « Peter Pan », sortait en douce avec son « co-star » de 14 ans tout en costume pour faire les montagnes russes qui étaient près du tournage.

« Nous sautions au-dessus de la barrière et allions sur les montagnes russes, mains en l’air et yeux fermés. » déclare Isaacs, qui s’est inscrit dans les mémoires en jouant le diabolique Col. Tavington dans « Le Patriote » et Lucius Malfoy dans « Harry Potter et la chambre des secrets »

Isaacs admet qu’il déteste grandir, il est le choix parfait pour tourmenter « Peter Pan ».

« Je suis l’un de ceux qui plongeront toujours dans les extrêmes, les extrêmes en tout. C’est l’une des raisons pour laquelle j’aime jouer : émotions extrêmes, comportement humain extrême et des sensations physiques extrêmes, conduisant incroyablement vite. J’avais l’habitude de conduire très bêtement quand j’étais un jeune acteur. » Dit-il.

Il a toujours été attiré par l’aventure, confesse Isaacs, 40 ans. « On ne vit qu’une fois. Ma vie est très sûre et normale et suburbaine, ainsi en prenant le moins de risques possibles, je veux connaître tout ce qui est là-bas. »

Troisième de quatre enfants, ce jouisseur de la vie dit qu’il n’avait jamais eu l’intention de devenir acteur. « Je faisais des études de droit. Je pensais essayer, littéralement, à peu près tout ce qui me passerait sous la main. Une des choses que je pensais faire était jouer car je comprenais que ce que les étudiants faisaient : était être voué à veiller tard dans la nuit, à lire des philosophes français, se saouler, coucher avec quelqu’un, jouer des pièces et tout ça. Donc j’ai tout essayé. J’aimais vraiment faire des pièces. J’adorais cet esprit de communauté. »

Une visite dans une école de théâtre (sans audition) lui a valu une place convoitée, à son grand étonnement. « J’avais toujours détesté prendre des décisions, les laissant toujours se faire pour moi, donc dans un sens, je l’ai juste laissé arriver par défaut. Mais c’est ce que j’ai fait et je n’ai jamais cru que je finirais par faire trois ans d’école de théâtre. Je pensais que ça serait un autre prétexte utile, trois autres années pendant lesquelles je n’avais pas à vraiment grandir. Je pouvais traîner et mal me comporter.

Quelque part dans tout ça, Isaacs a vu la lumière. « (C’était) arrêter de me droguer » dit-il. « Je l’ai fait il y a longtemps. M’engageant dans une relation et arrêtant finalement de penser qu’il pourrait y avoir quelque chose de mieux ou de différent ou de temporaire jusqu’à ce que… ma vie soit cette NOUVELLE vie. »

Il attribue ce changement à sa partenaire, la documentaliste Emma Hewitt, et à sa fille de 20 mois, même s’il n’est toujours pas vraiment assagi.”

" Grandir est un processus très progressif et j’y ai été traîné, surtout par Emma, me débattant et hurlant. Puis j’ai été tout d’un coup laissé à moi-même et j’ai réalisé que je devais grandir par moi-même à présent. Elle ne va pas le faire pour moi. Cet effrayant processus de penser que le temps s’échappe » il lève ses yeux bleus « des amis meurent, des parents d’amis meurent et le convoyeur progresse un peu plus et tout ce que j’obtiens c’est ça. Je ne crois pas vraiment en une vie après la mort. Je dois en profiter à chaque seconde."